Les travaux de démolition des préfabriqués-F de l’Université Rennes 2 commencent mais ans des conditions non-réglementaires. La CNT s’inquiète ayant constaté sur le plan de chantier que le local qu’elle occupe y est inclus (zone en vert sur la photo); alors même que le maître d’oeuvre a déclaré oralement que tant que notre action syndicale d’occupation avait court, nous étions « horshantier ». Il y a un réel flou juridique et matériel sur ce qui est ou non sur ce chantier de l’entreprise OCCAMAT.
L’occupation se poursuit et aucune solution n’est proposée pour le relogement de la section CNTFAU. Il y a donc des gens qui vivent 24h/24 sur un chantier mal balisé.
La Présidence de l’équipe Gombert improvise complètement et gère cette situation en amateur.
Ils ont vu leur Conseil d’Administration du 24 janvier bloqué et annulé par une manifestation mais n’ont pas cherché le moindre dialogue, et ne s’interrogent pas sur la situation qu’ils ont crée et dont ils sont responsables.
La Présidence se retranche derrière les décisions de CA. Elle fait mine d’oublier que sa liste syndicale et les membres nommés qui lui sont favorables y sont majoritaires. Ainsi, les décisions prises par le CA suivent l’orientation de la présidence et non l’inverse. L’équipe de Jean-Emile Gombert doit donc maintenant prendre urgemment des décisions quant au relogement d’une section syndicale disposant d’un local depuis quinze ans sur le campus et ouvrir les yeux quant au refus massif des partenariats-public-privés et de la fusion Rennes 1-Rennes 2 une fois ceux-ci expliqués aux étudiant-es et personnels.