Tract de rentré FAU Rennes

 

ON A TOUJOURS RAISON DE SE SYNDIQUER !

Se défendre collectivement, ne pas rester isolé !
S’organiser est une nécessité en tant qu’étudiant.e.s et travailleur.se.s, que ce soit face au CROUS, à l’administration de l’université, à sa hiérarchie et de manière générale face au système capitaliste.
Se syndiquer c’est attaquer le capitalisme à l’endroit où il tire sa puissance, la production, qu’elle soit manuelle ou intellectuelle. C’est se rassembler et se renforcer là où il nous veut isolé.e.s et dociles.
C’est se donner les moyens de se défendre quand la police et la justice font obstacles à notre émancipation. C’est se donner les moyens de se défendre quand les institutions s’attaquent aux acquis sociaux (bourses, 35 heures..) qui nous permettent de survivre et se battre pour en obtenir de nouveaux !
C’est se former ensemble, s’éduquer par et pour nous, développer notre conscience et notre solidarité de classe.

Avoir des pratiques égalitaires et libertaires !
Les instances de décisions de l’Université et son président élu ne sont qu’une façade démocratique. Les réels changement ne viendront que de la lutte, du rapport de force instauré entre nous et ceux qui gèrent la fac, car nos intérêts sont fondamentalement opposés.
En effet, les objectifs de la présidence ne sont pas de former des individus émancipés, mais bien une main-d’oeuvre taillable et corvéable, docile à l’égard du patronat et sans réel esprit critique.
Nous sommes révolutionnaires, anarcho-syndicalistes et nos pratiques sont en adéquations avec nos principes. Nous prenons nos décisions au consensus, nous n’avons pas de chef.fe.s, pas de permanent.e.s syndicaux.ales ayant sa place à défendre plutôt que l’intérêt collectif, les trésorier.e.s et les secrétaires de syndicats sont mandaté.e.s par l’assemblée générale du syndicat et révocables à tout moment, les cotisations dépendent des moyens des adhérent.e.s. Cotisations qui nous permettent de mettre en place des caisses de grève, payer la défense face à la justice, aider les camarades en prison…
Mais c’est un aussi un syndicalisme qui se veut sans compromis avec le sexisme, le racisme, la transphobie, l’homophobie, la biphobie, la lesbophobie, le validisme.. car nous ne nous laisserons pas diviser par les capitalistes dans nos luttes. La société que nous voulons ne sera pas basée sur l’exclusion et l’infériorisation d’individu.e.s désigné.e.s comme différent.e.s par ceux et celles qui dominent.

Lutter pour un autre monde, pour une autre éducation !
Car l’université doit être un lieu d’échanges de savoirs et non une usine à conformer les étudiant-e-s, nous nous opposons aux logiques de rentabilité qui servent à produire des travailleu.r.se.s discipliné.e.s conformes aux exigences des entreprises et à la réalisation de profits dont nous n’aurons, de toute façon, que les miettes. L’introduction d’intérêts privés (à l’image d’Eiffage, d’Orange, de Bouygues..) pose la question de l’indépendance de l’université et du savoir critique qu’on y délivre.
Nous voulons une université populaire et gratuite. Une université basée sur le partage des savoirs nécessaire à l’émancipation individuelle et non une université productrice de chair à patron !
Une université qui reflète un monde sans frontière, où la production intellectuelle ou manuelle est contrôlée par les producteur.trice.s eux/elles même, ne répondant qu’aux besoins des individu.e.s et non à un système basé sur l’accroissement de la richesse personnelle d’une minorité de capitalistes.

C’est une rentré de lutte qui nous attend !
Après les scandales de harcèlements sexuels perpétrés par des enseignants de l’université, le combat féministe
est plus que jamais nécessaire!
Mais au-delà de l’université, c’est tout un monde qu’il faut combattre. La CNT-FAU est engagée dans la lutte contre la loi « travaille ! » dans le mouvement social, et en lien avec l’Union Locale des syndicats CNT de Rennes. Cette réforme libérale détruit le code du travail et s’en prend aux syndicats, faisant de nous une main-d’oeuvre encore plus corvéable et vulnérable face aux patrons.
Le Service Civique Obligatoire qui se profile est dans la même lignée : cette loi visant à mieux contrôler la jeunesse et l’exploiter à moindre frais ainsi qu’à lui faire rentrer dans le crâne le nationalisme et le militarisme guerrier le plus dangereux doit être retirée !

POUR S’EN SORTIR, SEULE LA LUTTE PAYE, SYNDIQUE-TOI !

REJOINS LA CNT !

Contact : faurennes@cnt-f.org (pour les étudiante.e.s et travailleur.euse.s de l’Université) / ste35@cnt-f.org (pour les travailleur.euse.s de l’education)

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