La Présidence de la fac veut priver la CNT de son local syndical en refusant de nous reloger. Depuis le 6 janvier, notre section occupe jours et nuits son local voué à la démolition. Et nous continuerons tant que nous n’aurons pas de solution de relogement.
Ce vendredi 31 janvier, nous étions, dès 08H30, une petite vingtaine rassemblés devant le Conseil d’Administration pour exiger le relogement de la CNT. Pour l’occasion, des vigiles de la société « Sentinelle » ont été embauchés pour toute la journée.
A 16H00, action coup de poing durant le pot de départ d’Amine Amar, jusqu’ici Directeur Général des Services de Rennes 2. Amine Amar est particulièrement compromis dans la répression qui s’abat sur notre syndicat. Suite à une promotion, il va maintenant travailler comme Conseiller du Premier Ministre sur les questions d’Enseignement Supérieur. Malgré le dispositif sécuritaire mis en place pour nous empêcher de participer aux festivités, une trentaine d’entre nous ont pu s’introduire dans le bâtiment où se tenait le pot et, de nouveau protester bruyamment.
Rappelons par ailleurs que la Présidence cherche à imposer le projet de fusion Rennes 1-Rennes 2 pourtant contesté de toute part (notamment par les syndicats CGT, CNT, FO, FSU, SLB, Solidaires Etudiant-e-s, UNEF et par l’organisation UEC). Une AG appelée par l’intersyndicale a eut lieu le mardi 4 février 2014 à 12H45 dans l’amphithéâtre B9.
Face à cette Présidence autoritaire qui refuse tout dialogue, la situation sociale et politique continue de se crisper à Rennes 2.
La lutte ne fait que commencer.