[CP] Rennes II : Conseil d’Administration bloqué et annulé. Une victoire pour la CNT !

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Vendredi 24 janvier 2014, une manifestation appelée par la CNT, le SLB, Solidaires-étudiant-e-s, l’UEC et le NPA a rassemblé 70 personnes dans l’université de Rennes II. Le CA qui devait se tenir cet après-midi, CA extraordinaire sur la fusion des universités de Rennes I et de Rennes II auquel était invité le président de l’université de Rennes I, a été bloqué bruyamment et finalement annulé.

Les manifestants réclament le relogement immédiat du syndicat CNT-FAU, l’annulation de la fusion de Rennes I et de Rennes II et refusent l’entrée des entreprises privées sur le campus.

La CNT est un syndicat présent depuis 1995 sur l’université et y a un local depuis 1998. La présidence de l’université – Jean-Emile Gombert et ses acolytes de la CFDT – prend pour prétexte des travaux (dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé) pour expulser ce syndicat et ne pas le reloger. La présidence campe sur ses positions et refuse toutes négociations. Une quarantaine de manifestants s’étaient déjà mobilisés mardi 14 janvier pour contester ce cas de répression syndicale.

Le local de la CNT, qui aurait dû être libéré au 6 janvier pour permettre aux travaux de débuter, est occupé par ses militants jour et nuit depuis cette date jusqu’à relogement. Les travaux de démolition sont au point mort.

Ce n’est qu’un début, la lutte continue !

[CP] Répression syndicale : Expulsion du local de la CNT à l’Université Rennes 2

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Rennes, le 16 décembre 2013.

La section syndicale universitaire (FAU : Formation Action Universitaire) du syndicat des Travailleurs et Travailleuses de l’Éducation 35 de la CNT vient d’apprendre par recommandé qu’elle se fera expulser de son local de l’Université Rennes-2 le 7 janvier 2014.
Ce local se trouve dans les préfabriqués-F et va être détruit au même titre que ces derniers dans le cadre des travaux pour le « Campus Numérique ».
La Présidence nous refuse quant à elle avec entêtement de nous reloger dans un autre local.

Nous prenons acte de cet acharnement anti-syndical et annonçons dès maintenant une campagne de luttes et d’actions dans les semaines et mois à venir afin de défendre notre droit à avoir un local.

Une situation similaire en 2000 avait conduit à une mobilisation des étudiant-e-s et débouché sur un relogement sans conditions de notre syndicat.